« L’EUROPE A LA CROISEE DES CHEMINS » : QUELS ENJEUX ?

Le club humaniste REPUBLIQUE SOCIALE a tenu sa 3eme RENCONTRE REPUBLICAINE 2024 SUR LE THEME /

« L ‘ EUROPE à la CROISEE des CHEMINS  » : QUELS ENJEUX ?

au PAVILLON de l’ORANGERIE  à NANCY .-54.
le SAMEDI 25 MAI 2024 à 14h 30.

INTERVENANTS :
-Madame Valérie DEBORD : Vice -Présidente régionale du GRAND EST
-Madame Corinne MARCHAL -TARNUS  :Conseillère d’opposition à MALZEVILLE- 54.
-Monsieur Michel LAMBOLEZ  :Coordinateur national du RESEAU SOCIAL-LAÏQUE.
Monsieur Eric TOLLENAERE : Président national du club humaniste REPUBLIQUE SOCIALE.

 

 

DISCOURS  » DE MON POINT de VUE  » à la RENCONTRE REPUBLICAINE du CLUB REPUBLIQUE SOCIALE le 25/05/2024 à NANCY- 54.


 

INTERVENTION DE VALERIE DEBORD

 

L’Europe à la croisée des chemins, quels enjeux ?

A quelques jours des élections européennes, l’avenir de l’Europe est décisif. Notre responsabilité est

collective et nous devons y travailler tous ensemble. Travailler à l’avenir de l’Europe c’est avant tout

travailler à l’avenir de notre jeunesse, en intégrant dans le fonctionnement institutionnel ses priorités

et sa volonté de faire avancer l’Europe.

Aujourd’hui notre idéal européen s’est construit autour de 3 piliers principaux : la paix, la prospérité

économique et le progrès social. Pour que cette idéal puisse perdurer et évoluer nous devons

collectivement construire une Europe forte et indépendante en concertation avec des Etats membres.

Toutefois cette identité ne doit pas se faire au détriment de la souveraineté des états.

L’Europe permet aux Etats et aux Collectivités de bénéficier d’une capacité d’investissement

supplémentaire notamment grâce aux crédits européens. A titre d’exemple, le Région Grand Est

bénéficié de crédits européens qui sont des leviers majeurs dans le soutien qu’elle peut apporter aux

citoyens et aux entreprises du territoire. Entre 2021 et 2027, plus 1.15 milliards d’euros de

financements européens seront investis pour soutenir des projets dans des domaines de l’agriculture,

de la forêt, des transitions, de l’économie et du numérique et pour le développement des territoires.

A ce titre l’Europe apporte aux territoires et à ses habitants une capacité d’investissement et de

développement considérable.

 

Valérie DEBORD

Vice-présidente de la Région Grand Est

INTERVENTION DE MICHEL LAMBOLEY

Bonjour,

Le réseau social laïque est issu de la scission de plusieurs groupes d’appui de la France insoumise à la

suite de la manifestation du 10 novembre 2019 qui n’était pas contre le racisme mais contre la laïcité.

Je suis donc un laïcard populiste si populisme signifie la défense de la démocratie et de la souveraineté

populaire. Permettez-moi, avant de continuer, de définir les mots que j’emploi avant d’aborder, au

travers du conflit russo-ukrainien, la question de l’union européenne.

Pour nous, la nation c’est le peuple à l’intérieur de ses frontières historiques. Le peuple c’est l’assemblée

universelle des citoyens dotés de droits politiques. Aussi, le peuple est un corps politique dont le droit

de vote est l’exemple le plus courant. J’insiste sur la notion de droit de vote et non d’obligation de voter.

Le droit est une liberté qui peut être exercée par un citoyen. Je peux décider de ne pas voter si je juge

que le marché électoral des partis est indigne de la nation. De même, le tirage au sort renvoie au hasard

ce qui revient à la liberté d’expression. L’obligation ou le tirage au sort, c’est la fin de la liberté. Cette

liberté d’expression c’est aussi le choix de son destin collectif qui est l’essence de la souveraineté. Sans

liberté de choix, pas de souveraineté. Aussi, le peuple français n’est plus souverain depuis la forfaiture

de 2008, puisque le traité de Lisbonne, adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat, n’était rien d’autre

que la constitution européenne rejetée, trois ans plus tôt, par référendum.

Ensuite, les droits du citoyen renvoient aux droits de l’homme et du citoyen. Certains évoquent ceux

de 1789, d’autres adoptent ceux issus du premier référendum universel masculin de l’histoire en 1793

mais que la convention suspend avant qu’ils ne soient abrogés en 1795. Ces droits de l’homme et du

citoyen impliquent qu’il doit être doté de la liberté de conscience afin d’exercer sa liberté d’expression

dans les limites de la loi. En effet, personne ne peut affirmer par exemple que les camps d’extermination

n’ont jamais existé, la liberté d’expression n’implique pas l’exercice de faussaire de l’histoire, elle est

d’abord la recherche du débat dans un monde incertain ou les solutions s’expriment sous forme de

convictions, qui ne contredisent pas des faits avérés.

Certains prétendent que la culture définit la nation avec la langue par exemple. Or, dans notre histoire,

le peuple s’est constitué avant la détention d’une langue commune. Ainsi le rapport de l’abbé Grégoire

nous rappelle que 42 patois existaient dans la nation, le peuple existait malgré des différences de

langue qui est aujourd’hui commune et avec laquelle nous discutons nous nous comprenons, voire

nous nous disputons. Cette langue est la mémoire vivante de nos aïeuls. La nation, la patrie, n’est pas

la terre et les morts de Barrès, mais un produit historique du leg universaliste. Elle renvoie à une histoire

et des représentations communes issu du projet républicain. Ce corps politique, cet universel public

n’existe pas en UE. Il n’y a pas de peuple européen, ni de souveraineté européenne, mais un marché

commun, ce qui nous permet d’évoquer alors le conflit entre l’Ukraine et la Russie.

Tout d’abord, je souhaite rappeler que je n’admire nullement Poutine dictateur qui n’hésite pas à

assassiner ses opposants. Néanmoins, ici nous sommes en géopolitique, pas dans un cours de morale

ou dans une église ou une mosquée à écouter des sermons, ici nous ne choisissons pas l’interlocuteur.

Je dois tout d’abord rappeler que l’OTAN n’est pour rien dans le conflit actuel. C’est l’accord

d’association ou, plus simplement, l’élargissement progressif du marché commun qui est la source du

conflit puisqu’ à l’intérieur de l’Ukraine, elle a entraîné la révolte en 2013 place maidan.

 

Pendant cette période, un accord de sortie de crise est convenu entre l’UE, la Russie, l’opposition

ukrainienne et le gouvernement pro russe ukrainien. Entre le 21 et le 22 février 2014 quelque chose se

passe entre l’opposition ukrainienne et le gouvernement ukrainien prorusse. Le président pro-russe

ukrainien s’enfuit après avoir refusé de démissionner. L’accord de sortie de crise qui prévoyait un

gouvernement d’union nationale n’est pas respecté. Quelques semaines après, l’annexion de la Crimée

débutait. Ces éléments expliquent pourquoi les Américains n’ont jamais été présents lors des

négociations de Minsk. L’OTAN n’était pas impliquée, mais l’UE oui.

Néanmoins, la validation de l’accord d’association, source de la crise, par assemblée en 2015, nous

engage aujourd’hui. En effet, contrairement aux Pays Bas ou l’accord a été rejeté à 60%, aucun

référendum n’a été convoqué. L’assemblée vient de réitérer ce soutien et le président ne cesse de

montrer sa volonté de l’accroître et évoque, de manière très insistante, l’envoi de l’armée. Or vendre

des armes c’est une chose, envoyer l’armée c’est devenir, cobelligérant, je répète le mot : cobelligérant.

En clair, nous sommes en guerre. Or la guerre, ce sont des viols, des meurtres, des amputés, des

traumatisés, la guerre c’est l’école de la barbarie. Alors, puisque nous sommes issus de la mémoire

vivante de nos aïeuls, je vais me permettre d’en convoquer un, afin d’ouvrir au débat avec trois

questions :

Qu’aurais fait Jaurès, devant le rejet de la souveraineté populaire et le saut fédéral européen qui

pourrait impliquer l’armée française au nom de la souveraineté européenne ?

Qu’aurais fait Jaurès, devant l’accumulation des nuages noirs de la guerre dans notre pays ?

Qu’aurais fait Jaurès ? J’ai une petite idée mais j’aimerais qu’on en débatte ensemble.

 

Lamboley michel.

 

 

 

INTERVENTION DE CORINE MARCHAL-TARNUS

 

 

Synthèse intervention Corinne Marchal-Tarnus réunion du 25 mai 2024

Après avoir cité les principales compétences de l’Union européenne, j’ei développé

le parcours législatif européen en le comparant à nos institutions, démontrant que

contrairement à ce qui se passe dans notre régime présidentiel, la commission

européenne et le parlement européen ont des pouvoirs équivalents.

 

Parcours législatif

 

Parlement européen ( citoyens)et le Conseil de l’UE( états) sont sur un pied d’égalité

pour adopter les nouvelles normes européennes dans la majorité des domaines

(environnement, recherche, éducation…).

Propositions législatives :

  1. commission européenne propose
  2. parlement européen demande à la commission d’étudier une proposition
  3. citoyens si 1M de signatures demandent à la commission d’étudier une

proposition

Première lecture

  1. parlement européen avec pouvoir d’amendement
  2. Conseil de l’UE avec possibilité de modification

Deuxième lecture

  1. parlement européen adopte/rejette ou modifie
  2. Conseil de l’UE adopte ou n’approuve pas

Conciliation

Compromis ou rejet définitif

Troisième lecture

  1. parlement européen adopte ou rejette
  2. Conseil de l’UE adopte ou n’approuve pas

Si le texte est un règlement il est directement applicable dans l’ensemble des

états membres.

Si c’est une directive les états doivent la transposer dans leurs législations

respectives tout en gardant une marge de manœuvre.

Si c’est une décision elle est directement applicable dans les états concernés.

La commission européenne, après publication du texte, peut adopter des actes

délégués ou d’exécution et s’assure de la bonne application du texte ou de sa

transposition dans les états membres.

Le parlement européen et le conseil de l’UE peuvent annuler les actes délégués

ou d’exécution s’ils estiment qu’ils sont contraires au texte qu’ils ont voté.

Les citoyens et les pays membres peuvent saisir la cour de justice s’ils

estiment qu’un texte adopté est contraire aux traités.

En réponse à une question de la salle a été développé le principe de subsidiarité qui

protège les pays membres d’éventuels abus de droit européen et qui a déjà permis

des rejets législatifs.

 

Le principe de subsidiarité concerne les compétences non exclusives de l’UE

 

Objectif : Il vise à garantir que les décisions sont prises au niveau le plus

proche du citoyen et que des vérifications sont effectuées en permanence pour

s'assurer que toute action au niveau de l'Union européenne (UE) est justifiée

au vu des possibilités existant aux niveaux national, régional ou local.

Le traité de Lisbonne modifiant le traité UE et le traité CE, signé en 2007, a

inscrit le principe de subsidiarité à l’article 5, paragraphe 3, du traité UE

Il exclut l’intervention de l’Union lorsqu’une question peut être réglée

efficacement par les États membres eux-mêmes au niveau central, régional ou

local. Il ne légitime l’exercice par l’Union de ses pouvoirs que lorsque les États

membres ne sont pas en mesure de réaliser les objectifs d’une action

envisagée de manière satisfaisante et que l’action au niveau de l’Union peut

apporter une valeur ajoutée.

Un mécanisme d’alerte précoce est mis en place : il permet un contrôle ex ante

des propositions de la Commission par les Parlements nationaux avant même

que le Parlement européen ou le Conseil puisse examiner le texte. Les

Parlements nationaux doivent indiquer les risques de violation du principe de

subsidiarité par les institutions européennes.

Au-delà d’un tiers (un quart dans le domaine Justice et Affaires intérieures)

d’avis négatifs de la part des parlements nationaux, la Commission doit revoir

sa proposition.

Le traité prévoit également un contrôle juridique ex post : chaque chambre de

chaque parlement national peut transmettre un recours devant la Cour de

Justice de l’UE pour violation du principe de subsidiarité.

À ce jour, la procédure de «carton jaune» a été déclenchée trois fois

 Retirée en 2012 la proposition, présentée par la Commission, de règlement

concernant l’exercice du droit de mener des actions collectives dans le

contexte de la liberté d’établissement et de la libre prestation des services

 Proposition maintenue en 2013, concernant la proposition de règlement

portant création du Parquet européen[2]

 Proposition maintenue en 2016 concernant la  proposition de révision de la

directive concernant le détachement de travailleurs[4] .

Parmi les point d’action très positifs de l’Union européenne il a été développé 3

points essentiels à mes yeux : l’éducation/ la politique agricole commune et

l’accompagnement du changement climatique qui comprend la transition

énergétique.

 

L’Europe de l’éducation

 

L’UE soutient les efforts des états membres pour que leurs citoyens aient le meilleur

niveau d’éducation et de formation. Elle promeut également le multilinguisme en

Europe en contribuant à l’enseignement et à l’apprentissage des langues, en

encourageant la mobilité des étudiants, des stagiaires, des enseignants et des

jeunes, et en facilitant les échanges d’informations et d’expériences.

 

Pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre pour l’éducation et la formation, l’UE

met en œuvre des politiques dans les secteurs suivants, notamment:

 éducation et accueil des jeunes enfants

 écoles

 enseignement et formation professionnels

 enseignement supérieur

 

 éducation des adultes

Dans le cadre du programme Erasmus+, l’UE fournit également des financements,

des outils et des ressources destinés à des individus, des organisations et des

réformes politiques dans les domaines suivants, notamment:

 études, formations et perfectionnement pour les étudiants, les stagiaires et les

professionnels de l’éducation à l’étranger;

 séjours à l’étranger pour les jeunes et les animateurs socio-éducatifs;

 possibilités pour les organisations d’élaborer des partenariats pour l’innovation

dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la jeunesse;

 échanges de connaissances et réformes visant à soutenir la croissance, l’emploi,

l’équité et l’inclusion sociale en Europe.

Le  corps européen de solidarité  donne aux jeunes la possibilité de se porter

volontaires ou de travailler dans le cadre de projets organisés dans leur pays ou à

l’étranger et destinés à aider des communautés et des personnes dans toute

l’Europe.

 

La PAC

 

Depuis 1962, la politique agricole commune (PAC) de l'UE a pour objectifs:

 soutenir les agriculteurs et améliorer la productivité agricole, en garantissant un

approvisionnement stable en denrées alimentaires à un prix abordable;

 assurer un niveau de vie décent aux agriculteurs de l’Union européenne;

 contribuer à lutter contre le changement climatique et gérer les ressources

naturelles de manière durable;

 préserver les zones rurales et les paysages dans l’ensemble de l’UE;

 préserver l’économie rurale en promouvant l’emploi dans l’agriculture, l’industrie

agroalimentaire et les secteurs associés.

La PAC est une politique commune à tous les pays de l’UE. Elle est gérée et

financée au niveau européen grâce aux ressources du budget de l’UE.

Les moyens mis en œuvre :

  1. l’aide aux revenus= aides directes aux agriculteurs
  2. les mesures de marché
  3. les mesures de développement rural

Le financement de la PAC :

  1. le  Fonds européen agricole de garantie  (FEAGA), qui apporte un soutien

direct et finance des mesures de marché;

  1. le  Fonds européen agricole pour le développement rural  (FEADER),

qui finance le développement rural.

Chaque pays gère les paiements au niveau national et publie des

informations sur les bénéficiaires des paiements de la PAC, conformément

aux règles de l’UE en matière de transparence.

 La France obtiendra 45 milliards d'euros sur la période 2023-2027.

Premier bénéficiaire de la PAC en 2022.

 

L’Europe du climat

Objectif du facteur 4 : diviser par 4 les émissions de GES à l’horizon 2050 sur la

base des émissions de 1990.

Il est aujourd’hui remplacé par un objectif de neutralité carbone pour 2050

Moyens :

En juillet 2021, la loi européenne sur le climat, élément clé du pacte vert pour

l'Europe, est entrée en vigueur, un mois après son adoption par le Conseil. Les pays

de l'UE sont désormais légalement tenus d'atteindre les objectifs climatiques à

l'horizon 2030 et à l'horizon 2050.

L'UE était le quatrième émetteur mondial de gaz à effet de serre après la Chine,

les États-Unis et l'Inde en 2019. La  part de l'UE dans les émissions mondiales de gaz

à effet de serre  est passée de 15,2 % en 1990 à 7,3 % en 2019.

Les politiques de l’UE sur le climat interviennent dans de nombreux domaines.

Construction, agriculture, gestion des déchets.

Les transports dont l’aviation

Déforestation et utilisation des terres

Avec des objectifs clairs

Créer une économie durable et circulaire d'ici 2050

Booster les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique

Instaurer des règles d’équilibre pour les importations qui

proviennent de pays où les exigences environnementales sont

inférieures.

 

 

 

 

 

 

INTERVENTION D’ERIC TOLLENAERE

 

1.
EN PREAMBULE :

                               Cher(e)s Ami(e)s des deux flancs de la MONTAGNE REPUBLIQUE ,
                         celui de la GAUCHE REPUBLICAINE et  celui de la DROITE REPUBLICAINE .


En préparant cette RENCONTRE REPUBLICAINE, que n’ai-je pas entendu des extrêmes qui pensent avoir la vérité » révèlée !
 » DE PLUS EN PLUS REAC  »  pour les uns –  » LA BANDES DES  QUATRES  » pour les autres !

Ce n’est pas facile de débattre , céder à à la facilité des raisonnements binaires est confortable .
Le club ,et moi en tant que Président , récusons les raisonnements binaires ..

POUR MA PART, je me réclame de la GAUCHE REPUBLICAINE de JEAN JAURES ,
celle-ci n’est pas ramollie , celle-ci n’est pas non plus communautariste .

ELE EST UNIVERSALISTE ET LAÏQUE . » ALLONS à l’ IDEAL en COMPRENANT LE REEL « .

…………………………………………….
2.
INTRODUCTION :

Il me semble que   la problématique dans l’objet de notre rencontre  » L’EUROPE à la CROISEE des CHEMINS  » – QUELS ENJEUX ? est :
QUELLE EUROPE ?
Deux projets politiques ne se chevauchent-ils pas depuis la CECA et le traité de Rome de 1957.?
Le FEDERALISME EUROPEEN et LA COOPERATION ENTRE DES ETATS SOUVERAINS .

………………………………………………………
3.
HISTOIRE du FEDERALISME EUROPEEN  .

Le fédéralisme européen est un projet politique qui vise à faire advenir une mise en commun par les Etats européens de leur souveraineté PAR LE BIAIS
DE LA CREATION D’ UNE AUTORITE POLITIQUE EUROPEENNE .

CELUI-CI s’oppose à UNE AUTRE CONCEPTION DE L’ EUROPE  :LE  CONFEDERALISME DES COOPERATIONS INTER-ETATS  SANS TRANSFERT de SOUVERAINETE  NATIONALE .

Victor HUGO disait au 19 éme siècle  » « un jour viendra OU vous en France, vous en Russie, vous Italie , vous Angleterre, vous Allemagne, vous toutes NATIONS du continent , sans perdre vos qualités distinctes et votre glorieuse individualité , vous vous fondrez dans une unité supérieure, et vous fondrez la fraternité européenne « 

En 1929, Aristide BRIAND , ministre Français des affaires étrangères propose à la Société des Nation un « mémorandum sur l’organisation d’un régime d’ union fédérale européenne  » OUI.MAIS  cette union douanière entre 27 pays en Europe était envisagée dans le respect de la souveraineté de chaque NATION.

Entre 1946 et 1948 sont crées plusieurs mouvements de promotion de l’idée fédéraliste : l’Union Européenne des fédéralistes (UEF ), le mouvement des Etats -Unis d’Europe (MEE) et le Mouvement Européen.(ME) ..

C’est en 1948 , au congrès de la HAYE QUI RASSEMBLE 800 DELEGUES VENUS DE 18 PAYS , congrès présidé par Winston CHURCHILL , qu’ UN CLIVAGE APPARAIT  ENTRE UNIONISTES qui sont majoritaires et les partisans de la FEDERATION EUROPEENNE.

EN 1957 , l e Radical -Socialiste Perre MENDES-FRANCE votait CONTRE LE TRAITE DE ROME :L’ex-Président du Conseil s’alarmait d’une dérive néo-libérale et technocratique du PROJET EUROPEEN .
LA QUESTION DE LA SOUVERAINETE EST LE POINT DE CLIVAGE.

Les projets fédéralistes sont soutenus  activement par le gouvernement des USA :
 A cette fin , il est créé: LE COMITE AMERICAIN POUR UNE EUROPE UNIE ( ACUE ( American Comittee on United Europe )..Pour eux, c’est un bloc européen contre le bloc communiste .

De fait , à côté d’ idéalistes issus de la résistance , il ya des hommes d’affaires,  comme le BANQUIER JEAN MONET , l’UE est dès l’origine un projet
porté par les classes dirigeantes  POUR ASSEOIR LE LIBRE-MARCHé..

La dynamique fédéraliste prendun tour décisif le 9 mai 1950 , par la déclaration Schuman qui aboutit à la CECA .
L’avancée vers le fédéralisme se fait d’abord en douceur., par étape .


Les fédéralistes vont connaître un premier coup de frein avec l’échec de la Communauté Européenne de Défense ( la C E D ) qui comptait instaurer une armée européenne sous commandement de l’OTAN .

Le traité est ratifié par les la RFA, la Belgique , le Luxembourg et les Pays-bas .
IL EST REJETE PAR L ‘ASSEMBLEE NATIONALE FRANçAISE en 1954 : les communistes et les gaullistes se sont opposés vivement à ce traité qui pour eux, aurait accentué la subordination de la FRANCE à l’OTAN et aux USA.

Les adversaires de cette évolution fédérale étaient Charles de Gaulle et les communistes – pas tout à fait pour les mêmes raisons d’ailleurs .

Le Président DE GAULLE était partisan d’une Confédération Européenne sous la tutelle des Etats -Nations .
Pour protester contre la supranationalité  qui se renforçait / 6 MOIS DE CHAISE VIDE et DEUX VETOS. en 1963et 1967. contre l’entrée de la Grand Bretagne car il redoutait une Europe Américaine .

La dimension supranationale et fédéraliste  de l’UE SE POURSUIVRA AVEC LE TRAITE de MAASTRICHT et par le traité de Lisbonne qui reprend l’essentiel du TCE rejeté à 55 pour par les Françaises et les Français .
La majorité de la Gauche et de la droite soutient alors cette orientation .

Une minorité importante REPUBLICAINE s’y  oppose venant de la Gauche ET  de la Droite  faisant alliance contre Maastricht :Jean-Pierre  CHEVENEMENT et Philippe SEGUIN .

…………………………………………………………………………

4..
LE PROJET FEDERALISTE ACTUEL

Le droit européen est affirmé MAINTENANT supérieur aux législations nationales. UNE AUTRE SOUVERAINETE  APPARAÎT / celle de la SOUVERAINETE EUROPEENNE

IL EXISTE :  Il est intitulé  » MANIFESTE POUR LES ELECTIONS EUROPEENNES   » et édité par le Mouvement Européen et l’Union des Fédéralistes Européens .
Ceux-ci disent :  » poursuivre l’intégration européenne et réussir l’accueil des Balkans occidentaux , de l’Ukraine et le la Moldavie dans l’Union « 
La marche à la FEDERALISATION DE L’U.E s’accélère : écoutez notamment le PRESIDENT MACRON sur la défense européenne commune  et l’arme nucléaire mutualisée.

 Ils livrent des armes à l’Ukraine d’un montant de 5,7 milliards d’Euros en 2021et 12 milliards d’Euros en 2023.CE PAR CE QU’ILS APPELLENT     
   » LA facilité  Européenne pour la paix « .

LA DEFINITION d’ UN ENNEMI COMMUN , la RUSSIE , ENTRETIENT la peur des peuples européens et de PERMET DE JUSTIFIER            la nécessité d’une FEDERATION EUROPEENNE  face au risque de guerre GENERALISEE.en EUROPE ET DANS LE MONDE .

POUR MOI, il nous faut reconquérir la SOUVERAINETE NATIONALE et POPULAIRE .

LA PERSPECTIVE POLITIQUE EST CELLE D’UNE COOPERATION ENTRE LES ETATS SOUVERAINS DANS LE CADRE D’UNE CONFEDERATION DES ETATS .SOUVERAINS.
Si 14 pour 100 des Français sont favorables au FREXIT –  71 pour 100 sont favorables au RENFORCEMENT DE LA SOUVERAINETE NATIONALE .

Sans attendre les échéances politiques IL FAUT POUR MOI AGIR CONTRE LA DERIVE FEDERALISTE .
Je vous appelle d’ailleurs à signer l’appel de 50  personnalités pour :
 un REFERENDUM  SUR L’ADHESION OU LE REJET DU PROJET FEDERAL .EUROPEEN


………………………………………………………………
5.
EN CONCLUSION .

Partisan d’une  CONFEDERATION EUROPEENNE LAÏQUE et SOCIALE , je pense  que le rêve de nos dirigeants est de pousser l’intégration
politique ET économique des pays membres de l’U E ,  LE PLUS LOIN POSSIBLE .

Ils ont besoin de venir à bout de l’UN DES ECHELONS DE LA DEMOCRATIE qui leur fait OBSTACLE : l’ ETAT -NATION .
LE TRIOMPHE du marché  »LIBRE ET NON FAUSSE » SERAIT ALORS TOTAL ..

Ce projet qui ne cache plus son nom est LE FEDERALISME EUROPEEN  qui n’est PAS LAÏQUE et PEU SOCIAL .
La parole va maintenant circuler
J’ai dit .
Eric:. TOLLENAERE :.
Président du club REPUBLIQUE SOCIALE .